En quoi consiste une formation interne ?

Dans le cadre d’un suivi accru des compétences de chacun de ses salariés, une entreprise peut organiser des formations internes. Ce type de formation s’adressera uniquement aux personnels de la même entreprise et devra s’effectuer sous certaines conditions. Se présentant sous forme de formation continue, il s’agira d’une action spécifique menée par la société dans le but d’améliorer les performances de ses salariés. La formation interne peut également servir à remettre à niveau certains employés. À cet effet, l’entreprise imposera les objectifs à atteindre en fonction du profil de chacun de ses salariés. Les ressources pédagogiques, humaines et matérielles nécessaires à cette formation seront entièrement à sa charge.

Sur le plan légal

Aux yeux de la loi, une entreprise est en mesure de prodiguer elle-même des formations à ses salariés si elle dispose d’un service spécifiquement dédié à la formation. Les articles L. 6325-2 et L. 6324-5 du Code du travail précisent par ailleurs l’obligation de passer par un organisme de formation dans le cas où la société ne dispose pas d’un tel service en interne. Par ailleurs, une formation interne n’inclut pas les personnes travaillant hors de la société formatrice, même s’il s’agit de collaborateurs appartenant au même groupe. À ce moment, la société devra déclarer ses activités en qualité d’organisme de formation.

Ce que l’entreprise doit être en mesure de produire

Pour effectuer des formations en interne, une société devra disposer d’un service de formation au sein de sa structure. Même si les formations internes ne seront qu’occasionnelles, les moyens matériels, pédagogiques et humains nécessaires aux besoins d’une formation devront rester disponibles. De la même manière, l’entreprise devra allouer un budget spécifique à la formation interne de ses salariés. Des plannings devront être établis et intégrés dans l’organisation de l’entreprise. Cette dernière devra également être en mesure d’évaluer les acquis des formations de ses salariés et leur fournir des attestations justificatives par la suite.

La capacité en droit

Celle-ci est un diplôme qui est placé au même rang que le bac. Ceux qui sont âgés moins de 17 ans et qui n’ont pas leur bac pourront faire deux ans d’études dans une unité de formation et de recherche d’une université pour obtenir la capacité en droit. Vous passerez un examen oral et écrit sur lequel on vous interrogera sur le droit civil, le droit constitutionnel, le droit commercial et le droit administratif. Ce diplôme vous permettra d’entrer dans une université ou de suivre une formation pour exercer une carrière juridique comme huissier de justice ou clerc de notaire. Si vous avez en poche la capacité en droit, vous pourrez aussi participer à des concours administratifs nécessitant un baccalauréat.

Le brevet de technicien

Ce diplôme ne vous donnera accès qu’aux études, formations et carrières techniques. Le Brevet de technicien est un équivalent du bac technologique ou du bac professionnel. L’obtention de ce diplôme justifie que vous avez fini vos études secondaires. Pour l’avoir, il faut intégrer une classe de seconde spécifique dans certains établissements d’études secondaires. Il faut bien se renseigner, car ce n’est pas tous les établissements d’études secondaires qui proposent cette classe spéciale pour obtenir le brevet de technicien. En ayant ce diplôme, vous pouvez suivre une formation universitaire de deux ans dans le but d’avoir un brevet de technicien supérieur ou un diplôme universitaire technologique. Ces deux derniers diplômes sont l’équivalent d’un bac+2.

A partir de quel âge ?

Depuis que des réformes législatives ont été entreprises, les stages sont ouverts aux jeunes dès qu’ils ont 14 ans. Bien sûr à cet âge, la décision appartient pour beaucoup aux parents. Seuls les parents, ou au moins les professeurs sont à même de déterminer si les enfants sont prêts pour ce genre d’expérience.

Quel genre de stage effectuer ?

Selon leurs aptitudes, beaucoup de stages sont ouverts aux jeunes. Les enfants peuvent d’évader tout en suivant un stage d’anglais, ou partir en vacances et en revenir avec des connaissances sur le montage vidéo. Les stages sportifs sont aussi très en vogue et leur permettent d’évacuer leur trop-plein d’énergie. Pour les plus spirituels, il est possible de suivre des stages de yogas pour adolescents. Pour les perturbés ou les simples curieux, des organisateurs offrent des stages qui portent sur la confiance en soi, la reconstruction de soi, l’estime de soi, la pensée positive et bien d’autres. Même les adolescents à forts potentiels peuvent bénéficier de stage, qui a pour but de les aider à s’intégrer tout en développant leurs compétences particulières.

Quelles sont les conditions à remplir ?

Parce qu’il s’agit quand même d’un enfant, les conditions diffèrent de celles d’un stagiaire étudiant. Le temps de travail est limité à 8h par jour pour les plus grands, en prenant en compte les heures d’enseignement scolaire si le stage est suivi en parallèle. Les temps de pause sont réglementés. La visite médicale est obligatoire, mais les travaux effectués restent légers, compte tenu des dispositions du Code du travail. L’élève stagiaire reste sous le statut scolaire durant son stage, même s’il est tenu de respecter le règlement intérieur. Il aura donc droit aux congés scolaires.

Qu’est-ce que l’alternance ?

La formation en alternance est un moyen d’initier un étudiant au monde professionnel tout en poursuivant ses études. Ce type de formation est offert par certaines entreprises et nécessite la signature d’un contrat aux clauses définies par la société. L’étudiant jouira donc bénéficier d’un statut spécial au sein de la société et pourra être rémunéré ou non. L’étudiant assistera à des cours pendant une certaine tranche de période et exercera dans une entreprise pendant une autre tranche de période. La durée de l’alternance peut varier selon le type de formation ou du contrat établi avec la société. Ce procédé permet à un étudiant d’immédiatement mettre en pratique les connaissances qu’il a acquises lors des cours. Cela lui permet aussi de s’imprégner de l’atmosphère du milieu professionnel et d’acquérir de véritables expériences.

Les difficultés de l’alternance

Une formation en alternance n’est pas facile. La fréquence des alternances peut varier et créer des difficultés à la fois pour l’entreprise et l’étudiant. Si elles sont trop fréquentes, l’apprenti sera obligé de changer fréquemment ses habitudes, ce qui pourrait le perturber. De plus, sur une courte période d’études, les connaissances acquises pourraient encore être incomplètes. Les tâches effectuées par l’apprenti devront de ce fait être en permanence surveillées. Par ailleurs, si l’alternance est trop longue, le cumul des informations pourrait embrouiller les quelques connaissances déjà établies. Il se peut même que ces dernières soient oubliées. Pour qu’une alternance soit efficace, il faut dans ce cas que les périodes en cours et en entreprise soient équilibrées. Trouver cet équilibre est cependant difficile et rares sont les apprentis qui y parviennent. L’étudiant se retrouve parfois tiraillé entre deux emplois du temps distincts qu’il doit respecter. Pour suivre une formation en alternance, il faut donc savoir adapter son rythme en fonction des différents changements.

Stage et alternance

Le stage n’est pas rémunéré en tant qu’emploi. Le stagiaire peut recevoir des indemnités de déplacement ou de nourriture, mais ces paiements ne sont pas des droits (sauf quand le stage dure plus de deux mois). Ils sont laissés au bon vouloir de l’employeur. Le stagiaire est en quelque sorte un élément extérieur à l’entreprise, qui y passe. A contrario l’alternant est un salarié de l’entreprise, qui prépare un diplôme en parallèle, ou une certification professionnelle, ou un certificat de qualification. Du point de vue légal, l’alternant est sous contrat de travail, tandis que le stagiaire est soumis à une convention de stage. La durée diffère également. Elle est généralement de 6 mois maximum pour un stage et de 6 mois minimum pour une alternance.

Les droits et obligations des stagiaires

N’étant pas soumis au Code du travail, le stagiaire n’aura certainement pas les mêmes droits que les employés. Mais l’existence de la convention de stage ne permet cependant pas à l’employeur de l’exploiter. A partir de 2 mois, le stagiaire reçoit obligatoirement un paiement, appelé gratification de stage. Cette gratification est mentionnée dans la convention. Le stage ne doit pas dépasser 6 mois par année d’enseignement. La présence n’a pas à être journalière. Elle dépend de l’accord passé entre l’employeur et le stagiaire. Le stagiaire a normalement droit à des absences, et n’a pas à les rattraper en cas d’absence.

Stage un moyen d’apprentissage du monde professionnel

L’apprentissage c’est le fait de prendre un jeune sous son aile, dans le but de lui enseigner les secrets et savoir-faire d’un métier. Contrairement au stage, l’apprentissage ne fait pas suite à une formation initiale. Il ne complète pas des cours théoriques. L’apprentissage tend à connaître un métier sous toutes ses coutures, afin de l’exercer. Le stage est une immersion dans l’environnement du travail. Le but est d’observer la manière de travailler. Dans la réalité, le stage ne porte pas forcément sur le domaine que vous étudierez. Vous serez amené à effectuer des tâches, mais selon les besoins de l’entreprise.

Les reconnaissances officielles

Officielle, dans le sens où la reconnaissance figure dans le Journal Officiel ou dans une convention collective. Il en existe trois :

• Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)
• La reconnaissance par les branches professionnelles
• Les habilitations selon les besoins du métier

La reconnaissance officielle est acquise de droit pour les diplômes officiels et les diplômes d’Etat. Mais elle peut aussi être expressément demandée par l’organisme formateur pour que la certification soit répertoriée dans le RNCP.

La reconnaissance par la branche professionnelle

La branche professionnelle détermine elle-même les compétences requises pour l’ensemble des métiers qu’elle regroupe. Elles attribuent alors une reconnaissance aux formations qui garantissent ces compétences de base. Ces certifications sont donc spécialisées dans cette branche et il devient plus facile pour les entreprises d’identifier les formations qui correspondent à leurs besoins. Ces certifications ne tiennent pas compte du niveau d’étude, mais l’employeur peut s’assurer que ceux qu’il recrute dispose des backgrounds requis pour le poste à pourvoir.

L’habilitation pour un métier

Contrairement à ce qui a été dit précédemment, la reconnaissance correspond ici à un métier en particulier. Le certificat concerné est alors exigé pour l’exercice de ce métier. On peut citer par exemple le CACES, un certificat qui atteste que l’individu a passé avec succès une formation pour la conduite d’un engin de chantier, mais aussi les habilitations électriques.

Reconnaissance de la formation ?

L’établissement est-il reconnu par l’administration étatique, par les instances académiques nationales ou internationales ou par les experts qui évoluent dans le domaine ? Sachez également les années d’expérience de l’école et les partenaires avec lesquels elle travaille.

Les débouchés ?

C’est certain que d’autres personnes ont suivi des formations au sein de l’établissement. Par conséquent, sachez comment s’est effectuée l’insertion de ces derniers sur le marché professionnel. Est-ce qu’ils exercent dans des secteurs qui vous intéressent ?

Quel est votre intention professionnelle ?

Les échéances avancent à grand pas, ne perdez pas de temps à effectuer des inscriptions auprès de diverses formations qui ne coïncident pas à vos besoins. Faites un choix bien réfléchi ! Sachez bien le domaine où vous désirez évoluer et à quelle fonction ?

Assister à un salon d’orientation

Un salon d’orientation vous permettra de faire connaissance avec les instituts, les responsables pédagogiques, les dirigeants d’entreprises et ainsi que d’autres étudiants. Ce sont les innombrables avantages d’assister à ce genre d’événement. C’est une opportunité pour vous de récolter des informations qui serviront à répondre à vos diverses questions.

Quel est le but de la formation ?

Vous devez savoir la nature de la formation, est-ce que c’est basique, spécifique ou bien à double-compétence ? Celle-ci débouche sur une autre formation ou vous permet tout de suite de se former à une profession ? Enfin, vous devez évaluer si la formation est adéquate à votre évolution professionnelle et aux compétences que vous souhaitez obtenir ?